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Fin d’un gigantesque terrassement
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Fin d’un gigantesque terrassement
Lancés en septembre 2023, les travaux de construction de la tranchée couverte du futur contournement de Hosingen viennent de franchir une étape de taille : celui du terrassement.
Pour intégrer cette structure dans le paysage, il aura tout de même fallu déplacer plus de 420.000 m3 de matériaux sur une longueur de 750 m, avec des excavations allant jusqu’à 25 m de profondeur. Ce qui a par ailleurs nécessité d’importants dispositifs de stabilisation du terrain. « Dans une démarche de préservation et d’optimisation des ressources, la terre décapée sera réutilisée sur l’ensemble du projet », précise Romain Bodson, conducteur de travaux. Pour rappel, la tranchée couverte est le premier des huit ouvrages qui composeront cette nouvelle route de 4,4 km qui viendra considérablement améliorer la circulation dans la commune située au nord de Luxembourg.
Intervention à 25 m de profondeur
Longue de 325 m, elle se composera de deux tubes, chacun abritant deux voies de circulation et autant de trottoirs d’évacuation pour piétons, séparés par un mur en béton armé.
Le gabarit aura une hauteur libre de 5 m pour le trafic normal et de 5,50 m pour le transport exceptionnel.
Après plus d’un an de terrassement, l’ouvrage a d’ores et déjà commencé à s’installer au fond de cette impressionnante tranchée. Les premiers bétonnages pour les fondations et les voiles ont débuté après la pause estivale, et les ouvriers de Ferrac s’affairent à assembler les armatures denses de l’ouvrage. « Les fondations font 1,5 m d’épaisseur et le voile du milieu 6,5 m de haut », indique notre conducteur de travaux. La prochaine étape majeure sera le bétonnage de la voûte de la tranchée couverte, un véritable défi, surtout en termes de délais.
Huit mois de bétonnages intenses
À l’instar de la tranchée couverte du contournement de Dippach-Gare, nos équipes vont également avoir recours à un chariot coffrant.
« Cet outil permettra de bétonner trois murs simultanément — les murs extérieurs, le mur central et la voûte — par sections de 12,5 m. La difficulté réside dans le rythme soutenu d’une phase par semaine. Chaque vendredi, environ 400 m3 de béton seront coulés. Nous décoffrerons le lundi pour repositionner le chariot et réaliser les ferraillages, sachant que ces derniers sont complexes en raison de la géométrie de l’ouvrage. »
Afin que ces huit mois de bétonnages intensifs, répartis en 23 phases, se déroulent de manière optimale, les équipes ont déjà mis en place des stratégies d’optimisation. « Nous avons conçu un gabarit pour préfabriquer les armatures des voûtes, avec plus de 80 pièces à assembler. » Une nouvelle étape qui s’annonce aussi intense que passionnante !